A l'approche du remaniement ministériel, dont il espère qu'il le portera au ministère de la Justice, André Vallini et ses avocats ont fait effacer du Net un article un peu gênant concernant quelques-uns de ses démêlés judiciaires en cours. L'Organe le republie à la demande du journaliste auteur de l'article, fier d'accomplir son juste devoir d'information !
Un an après la parution d'un article sur internet consacré à André Vallini, un puissant cabinet d'avocats, conseil du sénateur et président du Conseil général de l'Isère (coucou le cumulard !), exige que le dit-article soit retiré sans délai, multipliant les menaces ! A l'approche des municipales ou d'un possible remaniement du gouvernement, les chargés de comm' de Vallini tenteraient-ils une opération de revirgination sur ce jeune multirécidiviste de 58 ans qui a quelques casseroles judiciaires aux fesses et qui ambitionne de devenir le prochain ministre de la Justice ?
Le site où était publié cet article ayant docilement retiré l'article sous la pression du cabinet d'avocats vallinesque, le journaliste qui en était l'auteur nous propose de le republier. Après conseil de notre avocat, l'ensemble de ce qui est énoncé dans les lignes ci-dessous étant purement factuel et rien n'étant diffamatoire envers ce haut personnage, c'est donc avec plaisir que nous accomplissons notre devoir d'information et laissons la parole à Sébastien Coton, journaliste professionnel encarté:
Le site où était publié cet article ayant docilement retiré l'article sous la pression du cabinet d'avocats vallinesque, le journaliste qui en était l'auteur nous propose de le republier. Après conseil de notre avocat, l'ensemble de ce qui est énoncé dans les lignes ci-dessous étant purement factuel et rien n'étant diffamatoire envers ce haut personnage, c'est donc avec plaisir que nous accomplissons notre devoir d'information et laissons la parole à Sébastien Coton, journaliste professionnel encarté:
André Vallini, Ministre de la Justice de François Hollande ? Le cauchemar d'une majorité de ses victimes ! L’idée que ce sénateur puisse endosser le rôle de Garde des Sceaux, fait froid dans le dos à une majorité de plaignant(e)s…

Il en est un, André Vallini, sénateur en charge des institutions dans la campagne de François Hollande, qui se rêve depuis longtemps en Ministre de la Justice et des Libertés. D'ailleurs, en novembre 2011, M. Vallini avait jugé non sans finesse que « le Palais du Luxembourg (le sénat) ressemblait à un bordel des années 30 » et« que ça manquait de journalistes ici », décrivant avec force détails les mesures qu'entendrait prendre François Hollande en cas de victoire. Notamment une profonde réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui serait associé à toutes les nominations de magistrats, et désormais présidé par une personnalité de la société civile.
Sauf que... Nombreuses sont les victimes dénonçant viols, agressions sexuelles et harcèlement moral contre des acteurs politiques ou dans la Fonction Publique qui craignent la nomination de M. Vallini comme Garde des Sceaux. La raison ?
Sauf que... Nombreuses sont les victimes dénonçant viols, agressions sexuelles et harcèlement moral contre des acteurs politiques ou dans la Fonction Publique qui craignent la nomination de M. Vallini comme Garde des Sceaux. La raison ?

Les ennuis judiciaires s’amoncèlent autour de Vallini qui avait déjà dû faire face entre autres à la plainte d’une ancienne collaboratrice – active militante socialiste - qui l’accusait de harcèlement moral, de discrimination et de licenciement abusif. Selon elle, il l’aurait progressivement “ placardisée ” afin de faire émerger une nouvelle attachée de presse, Virgine Dechenaud... une ex-Miss Rhône-Alpes âgée de 25 ans !
Au terme des plaidoiries publiques, les parties s'étaient retrouvées à huis clos pour convenir d'un accord à l'amiable. « Après de longs échanges, une conciliation est intervenue pour mettre un terme au litige», avait déclaré Me Jean Eisler, avocat de la plaignante, précisant que cette transaction comportait une "clause de confidentialité". « Lorsqu'une conciliation intervient, cela signifie qu'un employeur accepte de verser des indemnités en réparation du préjudice subi par le salarié », a-t-il toutefois ajouté … Une petite phrase qui en dit long.
Le sénateur socialiste André Vallini a donc conclu un accord mettant fin au litige.
Il est sorti de la salle d'audience le visage fermé, refusant le moindre commentaire. La victime, en pleurs, a elle aussi refusé de s'exprimer. Larmes de joie, de soulagement ou de souffrance ?
Les méthodes managériales d’André Vallini ont été aussi épinglées à plusieurs reprises, notamment par le syndicat des attachées parlementaires de l’Assemblée Nationale (Uscp-Unsa), qui avait dénoncé un “employeur aux méthodes incontestablement douteuses”.
Mais si André Vallini a accepté d’indemniser la plaignante pour obtenir une conciliation, il n'en est pour autant au bout de ses peines. En effet, un conseiller général UMP de l’Isère a demandé que le président du Conseil Général rende public la liste des rotations au sein de son cabinet, dénonçant une « valse des collaborateurs » liée au caractère du conseiller de François Hollande.
Autre témoignage direct et alarmant : « J'ai appris récemment qu'André Vallini était pressenti pour devenir notre prochain ministre de la justice si Hollande devenait le Président de notre République. J'ai poussé un cri d'effroi en entendant cette nouvelle. Je me suis auto-excusée : il y a des réflexes que l'effet de surprise n'aide pas à contrôler. (...) J'ai en travers de la gorge une boulette monumentale que Vallini a faite dans l'Affaire d'Outreau. Il avait insisté pour que les acquittés et leurs avocats participent à la commission, mais n'ont pas été invitées les seules personnes vraiment capables du contradictoire : les victimes de cette affaire ! (…) Pour se faire bien voir des médias en quête d'un bouc émissaire dans l'affaire d'Outreau, Vallini n'avait pas hésité à montrer du doigt le Juge Burgaud, sans avoir sondé ou ouvert sérieusement le dossier».
M. Bernard Gallizia, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Grenoble, a également déposé plainte contre André Vallini pour « concussion », un terme juridique couvrant des délits de détournements de fonds publics.
Affaire(s) à suivre…
Affaire(s) à suivre…