Réagir à chaud aux infos qui sortent, ça va bien deux minutes. La maturité, foi d’Organaute, demande du recul et donc quelques jours d'attente. Nous ne sommes pas comme les journalistes, ces mutants mi-putes mi-ménestrels de l’Empire, sidaïques du verbe, laquais putrides qui se gargarisent de leur psittacisme insipide et mensonger. Nous n’obéissons pas à une logique d’audimat et n’espérons pas être invités à dîner au club Le Siècle (hein David Pute-à-Dass…). Mûrs et réfléchis, sûrs et insoumis, c’est donc avec plaisir que nous vous livrons LA vraie info des dix derniers jours.

Nous la devons à Rachel Moss, pigiste anorexo-compatible avec la Kate du même nom, au sein du Huffington Post, journal patronné par Anne « 0% de goy dans mon mariage » Sinclair. Gageons-le, l’info offerte va révolutionner la société et les rapports hommes-femmes. Et le miracle nous vient encore une fois du Japon ! Hiroshima, Nagasaki et Fukushima ont (presque) du bon en fin de compte, les radiations boostent la créativité : les niakoués viennent de mettre au point des poupées sexuelles ultra-réalistes, baptisées « épouses hollandaises » (dutch wives – si vous en avez assez de vous faire enculer par notre Résident de la République, vous saurez quoi faire). Et en voyant les photos, on peut en effet dire que tout en nous se lève pour relever le défi de ces poupées à face de prune (pas de modèle non-jap). Oui mais, me direz-vous, qu’est-ce qu’on en a à branler, pour ainsi dire ? Hommes, voici votre revanche. Les femmes, ravies (en apparence) d’une époque d’hommes émasculés soumis au totalitarisme féministo-managérial hystérocrate, jouent les célibattantes ? Elles ont des godes qui ne se fatiguent pas ni ne transpirent, diverses machines pour les prendre dans tous les sens sans avoir besoin de s’enticher d’un mec ? Messieurs, ce sera désormais pareil de votre côté. On se rappelle ces petites connes qui vous ignoraient plus jeunes, élèves sérieux, pour aller s’enfiler les bourges et les racailles de l’école. Et après vous avoir ignorés pendant des années, ces putes revenaient vers vous quand vous aviez un bon travail et de bons revenus. Après avoir bien profité de ceux qui étaient devenus des losers / épaves, elles lâchaient ces derniers (sauf si assez conne pour être en cloque). Et vous autres, après avoir eu ces salopes aux pieds, n’ayant qu’un boulot de prolo (fallait mieux bosser à l’école ou devenir franc-maçon), vous vous faisiez larguer comme des merdes au profit de gars plus riches et moins losers / épaves. Mais dans tous les cas, à moins de tomber sur une nana avec des valeurs correctes, une gonzesse c’est quand même un paquet d’emmerdes. Passons sur le cérébral, car nous parlons après tout de la gent féminine, hermétique à toute pensée logique et rationnelle.

La poupée niakouée présente d’indéniables avantages. Vous en conviendrez, Messieurs, à la lecture de ce qui suit : ne vous coûte de l’argent qu’une fois (sauf pour entretien ou si vous êtes assez teubé pour lui piquer le cul avec une aiguille) ; pas de conversation débile à supporter, pas besoin de faire semblant de s’intéresser à ce qu’elle dit tout ça parce qu’on a envie de niquer ; pas de sorties qui vous coûtent l’argent que vous vous faites chier à gagner pour qu’elle ne finisse pas son repas au restau puis reparte avec un autre mec en boîte pourrie ou elle vous aura traîné (puisque vous avez envie de niquer et que vous êtes un canard comme tous les hommes modernes, donc vous payez aussi la boîte) ; pas de rides, ne tombe pas enceinte (réduction du budget capotes) ; ne pue pas de la gueule au réveil ni ne pète aux chiottes (deux drames qui brisent des mythes…) ; ne reste pas trois plombes devant une penderie pleine à craquer le matin à se lamenter qu’elle n’a rien à se mettre ; fidèle ; ne vous rejette pas si vous êtes moche, pauvre (sauf si vous êtes trop pauvre pour l’acheter, parce que $1500 quand même, soient environ €1130) et/ou con ; des gros nichons (qui jamais ne tomberont) / un bon cul / une bonne gueule (pour une Asiatique) ; pas de vergetures ; pas de demande de mariage ; pas de belle-famille à la con à faire sembler d’aimer ; ne trouve pas mille excuses farfelues pour pas baiser (« gé mal o krâââââââânn ») ; prend dans tous les trous sans couiner que ça fait mal ; est sous garantie ; pas de semaine de feu rouge (ou alors à vous faire chier à aller supporter votre maîtresse) ; est immunisée contre Ebola et le Sida et se fout que vous ayez les deux, vous pouvez lui mettre une branlée sans qu’elle courre chez Putes & Soumises ou ces salopes mal violées de Femen ; et surtout, surtout, elle n’est pas anti-nazie. Elle convient à tous les âges, y compris pour les gamins : vous voulez dépuceler votre gosse sans qu’il chope la chaude pisse ou être accusé de pédophilie parce que vous l’aurez emmené voir une péripatétichienne ? L’épouse hollandaise ! Bon, elle manque certes de conversation, mais au moins elle ne risque pas d’avoir la désagréable habitude de se prendre pour une intellectuelle : vous économiserez votre salive, pas besoin de lui demander de fermer sa grande gueule. Enfin, autre avantage potentiellement utile de nos jours, votre pute niak vous permettra de passer pour un cosmopolite anti-raciste. Si vous étiez raciste, vous ne niqueriez pas une poupée jaune, n’est-ce pas ?

On pourra juste regretter que malgré ce réalisme, les compatriotes de Mishima ne nous permettent pas de faire de pink sock. Vous savez, cette pratique anale où au moment d’éjaculer vous collez une patate à votre partenaire qui, en s’évanouissant, contracte altruistement le fion et vous permet ainsi d’accéder à un niveau de jouissance supérieur (l’intestin ressort un peu mais on s’en fout elle est KO). Mais gageons que l’Übermensch à venir, conséquence du Progrès et du féminisme, seul à tirer des épouses hollandaises, saura s’en accommoder. Ou alors, Messieurs, autre alternative, un rétablissement de la hiérarchie / complémentarité naturelle entre les sexes, et des épouses hollandaises juste pour faire chier ces hommasses de féministes afin que plus aucun homme ne les baise (après tout, pourquoi vouloir séduire quelque chose qu’elles détestent ?). Ah les femmes…
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